- La nourriture : combustible ou médicaments
Nous sommes ce que nous mangeons : c’est logique et c’est un fait. Mais dans la pratique nous engloutissons une variété et une quantité de nourriture bien trop importantes, en grande partie ingérée par nos organismes en souffrance prolongée comme du poison.
Le coût de tout cela est important et se traduit par une mauvaise santé, une forme médiocre, l’obésité, l’irritabilité, les allergies et, dans de nombreux cas un terrain idéal pour le développement des cancers. Toute déficience de l’organisme peut être améliorée, sinon éliminée, par un meilleur régime et cela reste un domaine où, de simples conseils et de bons repas à la cantine scolaire pourraient améliorer la résistance de tout individu aux diverses maladies.
Personne ne songe à priver tout un chacun du droit de s’empoisonner ou de satisfaire ses petites envies, mais il n’y a aucune raison pour que tout cela soit fourni à la base et payé par les cantines scolaires.
En écartant les intérêts de minorités, la majorité de la population s’épanouirait grâce à un régime continu de nourriture de saison, de terroir et , de préférence, biologique, avec beaucoup moins de sucre et d’alcool et une quantité modérée de sel et de graisse animal saturée. Un régime comme celui-ci, basé sur une simple rotation régulière, serait peu coûteux et un élément non négligeable de l’éducation en elle-même. Il n’y a aucune raison pour que cela soit cher, compliqué ou exotique, juste de la bonne nourriture en rotations régulières, mettant l’accent sur le bon goût naturel de cette nourriture. Le meilleur moyen de mettre cela en pratique serait d’appliquer le modèle français du système éducatif à la nourriture : ainsi chaque école produirait le même repas à un jour donné, de manière à permettre aux producteurs de s’arranger à l’avance. On peut même espérer qu’un jour, en liaison avec cela, on pourrait cultiver ses propres produits dans des jardins attribués à l’école, aller rendre visite aux producteurs, avoir des cours de cuisine qui permettraient aux élèves de mettre la théorie en pratique. Ainsi les enfants, une fois chez eux, pourraient montrer l’exemple aux parents qui seraient dans l’erreur- et peut-être même aider à la confection du repas.
L’amélioration de la santé fondamentale, en soulignant l’intérêt pour l’individu d’être plus en harmonie avec la régulation de sa propre santé par le régime, les économies sur les soins de santé et le bien être apporté à la population seront immenses.
